Covid-19 : "Le pass sanitaire permet de poursuivre la saison estivale", selon le préfet du Calvados qui expérimente le dispositif
Le département a mis en place une éxpérimentation volontaire du pass sanitaire dans les bars et restaurants de la côte fleurie. "La plupart des établissements ont adhéré à la démarche", affirme le préfet Philippe Court.
"Le pass sanitaire permet de poursuivre la saison estivale", a estimé dimanche 25 juillet sur franceinfo le préfet du Calvados, Philippe Court. Le département a mis en place une expérimentation volontaire du dispositif dans les bars et restaurants de la côte fleurie. "La plupart des établissements ont adhéré à la démarche parce qu'ils ont compris que, finalement, le pass sanitaire nous permet de retrouver notre liberté", a-t-il assuré.
Par ailleurs, Philippe Court annonce que 70 000 injections de vaccin seront effectuées la semaine du 26 juillet et que 3 000 créneaux seront réservés "aux professionnels du tourisme et de la restauration". Un centre de dépistage va également fonctionner "jusqu'à 23 heures pour les clients qui, au dernier moment, voudraient aller boire un verre ou aller au restaurant".
franceinfo : Pour quelles raisons avez-vous pris cette mesure d'urgence ?
Philippe Court : C'est une mesure qu'on a vraiment estimé nécessaire collectivement, avec les professionnels de la restauration et les élus de la côte fleurie où le taux d'incidence est passé de 300 lundi 19 juillet à plus de 800 vendredi 23. La plupart des établissements ont adhéré à la démarche parce qu'ils ont compris que, finalement, le pass sanitaire nous permet de retrouver notre liberté. Il peut sécuriser la fréquentation et permettre de poursuivre la saison estivale.
Comment accompagnez-vous la mise en place de ce pass sanitaire ?
On a mis les moyens pour que cela fonctionne. On a fait 50 000 injections de vaccin la semaine du 19 juillet dans le Calvados, on en fera 70 000 durant celle du 26 et 3 000 vaccinations spécifiquement pour les professionnels du tourisme et de la restauration sur la côte fleurie. Nous installerons également lundi 26 à la gare, entre Deauville et Trouville, un centre de dépistage jusqu'à 23 heures pour que les clients qui, au dernier moment, voudraient aller boire un verre ou aller au restaurant puissent aller se faire dépister s'ils ne sont pas vaccinés.
C'est la moins mauvaise solution alors que la Haute-Corse ferme ses restaurants dès 23 heures ?
On a considéré que c'était une réponse appropriée pour le moment parce que la situation est encore acceptable dans les services de réanimation des hôpitaux normands. C'est une anticipation sur ce qui nous attend. À la différence des vagues épidémiques précédentes, il y a la vaccination. C'est bon pour les clients, parce qu'ils savent qu'on est dans un lieu où le virus circule a priori beaucoup moins. C'est bon pour les salariés également, et évidemment pour la saison.
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