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Pass sanitaire dans le tennis : "Le choc est largement absorbé" depuis mi-septembre, selon la directrice générale de la FFT

Selon la fédération, il y a eu une bonne anticipation des clubs grâce à la mise en place "par paliers" de l'obligation du pass sanitaire.

Article rédigé par franceinfo
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Un cours de tennis (illustration). (SIMON CARDONA / FRANCE-BLEU CREUSE)

Amélie Oudéa-Castera, directrice générale de la Fédération française de tennis, a expliqué jeudi 30 septembre sur franceinfo qu'"il y a bien un effet du pass sanitaire" dans les clubs de tennis qui ont vu leur nombre de licenciés baisser, mais "le choc est largement absorbé". Selon elle, la Fédération a enregistré une baisse de 15 % chez les adultes au début de l'été. Depuis mi-septembre "on est très rassurés parce que le retard qui avait été pris sur les adultes est résorbé. Sur les jeunes de 12 à 18 ans, c'est pareil", a-t-elle indiqué. Des statistiques rassurantes pour les clubs de tennis au moment où le pass sanitaire est étendu au plus de 12 ans.

 
franceinfo : Les 7 500 clubs sont-ils prêts à demander le pass sanitaire aux jeunes licenciés ?

Amélie Oudéa-Castera : Oui. Les 7 500 clubs sont en effet prêts. Ils sont même relativement rodés puisque finalement, dans les structures de plus de 50 membres, ce régime du pass sanitaire est déployé depuis la fin du mois de juillet. Il a été ensuite étendu au-delà des 50 membres. Et puis, avec une nouvelle étape au 30 août, puisque là, il a fallu que les salariés, les bénévoles du club, les enseignants du club s'y mettent à leur tour. Donc, ce régime par paliers a permis de se préparer.

 
Il faudra bien le présenter avant chaque entrée au club contrairement à ce qu'a dit Jean-Michel Blanquer ?

Ce que Jean-Michel Blanquer a voulu dire, c'est que, comme chaque fois, dans ce genre de dispositifs qui sont assez engageants pour les clubs, il y a des solutions locales. Il y a du pragmatisme qui peut se faire. Je crois que c'est dans l'intérêt de tous. Le but n'est pas de se rendre la vie rigoureusement impossible. En revanche, oui, nous avons bien, dans toutes nos documentations et nos informations communiquées aux clubs, relayer ce message que le pass sanitaire était requis à chaque entrée. Après, vous savez comme moi que dans les hôtels par exemple, vous avez une présentation du pass sanitaire, et puis vous pouvez vous voir apposer une petite gommette ou un petit bracelet. Ce type de dispositif se développe un petit peu localement, mais la consigne est très claire, c'est vraiment pour le public d'arriver à effectuer ce contrôle à chaque entrée et pour tout motif de visite au sein du club.

Est-ce que le tennis a perdu des licenciés ?

On a eu le mérite d'anticiper très tôt avec des communications, des guides pratiques et un certain nombre d'outils qu'on a donnés à nos clubs. Il y a eu un petit choc clairement au début de l'été. On a vu un très gros retard dans les prises de licences au début. Chez les adultes, on a vraiment vu une chute des licences qui était de l'ordre de 15 % à peu près. On s'est beaucoup inquiété. Le retard était beaucoup plus faible chez les 12 ans. La première semaine de septembre, le retard était toujours important. Depuis mi-septembre, on constate vraiment une accélération de l'enregistrement des licences par les clubs pour tous les publics, pour les adultes, pour les 12 à 17 ans et maintenant, les 12 ans et moins. Donc, on est très rassurés parce que le retard qui avait été pris sur les adultes est résorbé. Sur les jeunes de 12 à 18 ans, c'est pareil. Le choc et l'anticipation se sont faits. Pour les 12 ans et moins qui, eux, sont carrément exemptés, les statistiques sont même très positives. Il y a bien quand même un effet du pass sanitaire, mais quelque part, en tout cas dans le cas du tennis, le choc est largement absorbé.

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