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Vidéo Pass sanitaire : "25% des trains soit environ 200 000 personnes par semaine" sont contrôlés, selon Jean-Baptiste Djebbari

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Article rédigé par franceinfo
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Le pass sanitaire est obligatoire pour les voyages depuis le 9 août. Les contrôles sont réalisés principalement dans les trains dits longue distance c'est-à-dire les TGV et Intercités, indique le ministre des Transports.

Il y a "25% des trains", ce qui représente "800 trains par semaine, soit environ 200 000 personnes par semaine" qui sont contrôlées dans les TGV et Intercités, a affirmé Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux transports, mardi 14 septembre sur franceinfo. Le contrôle du pass sanitaire, "c'est un dispositif qui marche". En moyenne, un voyageur sur quatre est donc contrôlé essentiellement sur les trains longue distance, indique le ministre.

"L'objectif n'est pas de mettre du contrôle partout, mais d'avoir de l'adhésion des voyageurs au pass sanitaire", explique le ministre délégué aux Transports. Il affirme que depuis le 9 août dernier, "on a entre 97 et 99% des passagers qui se présentent à l'embarquement avec un pass sanitaire conforme. C'est-à-dire qu'en gros, on a trois ou quatre passagers qui ne l'ont pas. Sur ces trois-quatre passagers en général, on arrive à en ‘retraiter’ deux dans les pharmacies de proximité et les autres on rembourse les billets, donc c'est un dispositif qui marche".

"Un dispositif simple"

Le choix d’effectuer ces contrôles de pass sanitaire dans les TGV et Intercités et pas dans le métro par exemple, est notamment une question "de moyen et d'efficacité", reconnaît Jean-Baptiste Djebbari. "On a plusieurs millions de voyageurs chaque jour sur les trains et rien que les trains longue distance, donc Intercités et TGV, c'est 400 000 voyageurs par jour. Donc c’est impossible, sauf à mettre un policier derrière chaque voyageur."

Le gouvernement voulait mettre en place "un dispositif simple", le pass sanitaire dans les TGV et Intercités avec un contrôle "qui se fait essentiellement à l'embarquement". Deux raisons à cela, selon le ministre, "permettre aux voyageurs de se déplacer, ne pas avoir un effet, y compris de restriction des libertés et, deuxièmement, inciter à la vaccination".

Cette mesure s’accompagne également du protocole sanitaire avec "masques obligatoires dans le trains, le nettoyage et la désinfection de toutes les rames, les trains, les bus, les cars plusieurs fois par semaine, une fois par jour à la SNCF, de manière à s'assurer qu'il n'y a pas de virus qui circule". Pour l’instant, les passagers vaccinés qui circulent en trains ou en avions doivent garder leur masque. "Pour l'instant, non", les passagers ne peuvent le retirer. "On applique un principe de précaution. Aucun des pays européens ne le fait et donc on attend de voir comment les choses se déroulent".

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