Philippines : une répression par la force durant le confinement
Aux Philippines, il n’est toujours pas question de lever le confinement, au contraire. L’épidémie a fait près de 800 morts, et les forces de l’ordre surveillent et répriment violemment ceux qui sortent de chez eux malgré les consignes.
Le président des Philippines a ordonné de tirer sur les récalcitrants. Dans une cage pour chien, cinq personnes, dont deux mineurs, ont été arrêtés pour ne pas avoir respecté le confinement instauré en raison de la pandémie de coronavirus. Les réfractaires sont obligés de déambuler dans les rues d’une ville non loin de la capitale, avec un cercueil sur le dos. Une méthode volontairement dégradante.
40% de la population dans des bidonvilles
Les Philippines sont le pays du Sud-est le plus violemment touché par le coronavirus, et les autorités disent vouloir marquer les esprits. Les méthodes ont été directement inspirées par le président, qui donne le ton : "Je n’hésiterai pas à demander aux soldats de tirer, à la police de vous arrêter." Les organisations de protection des droits de l’homme demandent une approche plus humaine et moins violente. Dans la capitale, 40% de la population vit dans des bidonvilles.
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