Royaume-Uni : sanctionné d'une amende pour avoir rompu le confinement, Boris Johnson s'excuse "sans réserve" devant les députés
"BoJo" a reconnu mardi que "les citoyens étaient en droit d'attendre mieux de leur Premier ministre", qui, pour fêter son anniversaire, s'était assis sur les règles qu'il avait lui-même instaurées.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est excusé "sans réserve" devant les députés mardi 19 avril, après s'être vu infliger une amende pour avoir enfreint les restrictions anti-Covid en juin 2020. Le dirigeant conversateur a assuré avoir payé la note sitôt que la notification de l'amende, d'une valeur de 50 livres sterling (60 euros), lui est parvenue. Le 19 juin 2020, ses collaborateurs lui avaient organisé un "anniversaire surprise" dans les jardins du 10 Downing Street, qui a duré "moins de 10 minutes", selon lui. Son ministre des Finances, Rishi Sunak, et son épouse Carrie ont également écopé d'une prune.
"BoJo" sous la menace d'autres amendes
Pour sa défense, "BoJo" a affirmé qu'il ne lui "était pas venu à l'esprit, à l'époque ni par la suite", que sa participation à un bref rassemblement pour son anniversaire à Downing Street "pouvait constituer une violation des règles" alors en vigueur. Ironie du sort, cette petite fête s'est déroulée juste avant une réunion cruciale... sur la gestion de la pandémie de Covid-19.
"It did not occur to me then, or subsequently, that a gathering in the Cabinet room just before a vital meeting on Covid strategy could amount to a breach of the rules," says PM Boris Johnson
— BBC Politics (@BBCPolitics) April 19, 2022
"That was my mistake, and I apologise for it unreservedly"https://t.co/hIx6lWqcJo pic.twitter.com/52hvbN08In
Ce qu'on appelle l'enquête du "Partygate" (le scandale des fêtes, en français) a déjà débouché sur 50 amendes. Boris Johnson n'en a peut-être pas fini avec Scotland Yard. Le dirigeant conservateur risque de nouvelles amendes pour sa présence à au moins cinq autres événements festifs présentés comme plus gênants pour lui.
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