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Covid-19 : face au rebond épidémique, les autorités appellent les plus âgés à effectuer une nouvelle dose de rappel

Il y a désormais 50 000 cas testés positifs chaque jour en France : une hausse de 40% en une semaine. Autre élément d'inquiétude pour les autorités : l'augmentation des hospitalisations.

Article rédigé par Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un test antigénique contre le Covid. Image d'illustration. (FRANCOIS DESTOC / MAXPPP)

Qu'ils soient testés positifs, cas contact ou simplement par prudence, les masques sont de plus en plus nombreux sur les visages ces derniers jours. Et pour cause : les cas de Covid-19 sont en hausse de 40% en une semaine.

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On dénombre ainsi plus de 50 000 cas testés positifs en moyenne chaque jour, ainsi qu'une augmentation des hospitalisations, avec un rythme inquiétant de 600 nouvelles entrées toutes les 24 heures. Or, lundi 20 juin, le nombre de nouveaux cas de Covid a quasiment doublé en 24 heures, affichant 46% d'augmentation. Le taux d'incidence s'envole ainsi dans plus de 50 départements. 

Autant d'éléments qui interpellent et inquiètent les autorités : le gouvernement a ainsi appelé les plus âgés à effectuer leur deuxième dose de rappel, soit la quatrième dose. Seulement un quart des personnes éligibles a en effet reçu ce rappel.

Faible taux de deuxième dose de rappel

Pourtant, ce sont les plus fragiles qui vont le plus à l'hôpital, en cas de contamination : en ce moment à l'hôpital, huit malades du Covid sur dix ont plus de 60 ans. Si, toute proportion gardée, l'épidémie reprend légèrement, le ministère de la Santé s'inquiète  du faible taux de vaccination chez les plus âgés : seulement 19% des personnes de 60 à 79 ans - et même dans les Ehpad où des campagnes de vaccinations sont organisées -, moins de la moitié des personnes concernées ont accepté la piqûre.

Le gouvernement entend muscler son dispositif : les autorités ont d'ores et déjà lancé un appel aux professionnels et envoyé des courriels au public concerné pour les inciter à faire ce deuxième rappel, sans attendre les boosters prévus à l'automne. Il s'agira alors de nouvelles versions de vaccins plus efficaces contre les sous-variants d'Omicron qui provoquent cette petite reprise épidémique.

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