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Covid-19 : le confinement des non-vaccinés n'est "pas nécessaire en France", estime Emmanuel Macron

Interrogé par "La Voix du Nord", le chef de l'Etat souligne que les "pays qui confinent les non-vaccinés", comme l'Autriche, "sont ceux qui n'ont pas mis en place le pass".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Emmanuel Macron lors d'une conférence internationale sur la Libye à la Maison de la Chimie, le 12 novembre 2021 à Paris. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS VIA AFP)

Le confinement de personnes non-vaccinées contre le Covid-19, comme appliqué en Autriche, n'est "pas nécessaire en France", assure le président Emmanuel Macron dans un entretien à La Voix du Nord mis en ligne jeudi 18 novembre. "Les pays qui confinent les non-vaccinés sont ceux qui n'ont pas mis en place le pass. Cette mesure n'est donc pas nécessaire en France", explique le chef de l'Etat. "Par contre, je pense qu'on doit tous se faire les ambassadeurs de la vaccination".

"Je le vois, la parole publique a ses limites. Aidez-moi à convaincre ceux qui sont réticents, qui se sont enfermés dans une défiance solitaire."

Emmanuel Macron

dans un entretien à "La Voix du Nord"

L'Autriche est devenue lundi le premier pays de l'UE à confiner les personnes non vaccinées ou n'ayant pas contracté récemment le Covid-19, pour endiguer le nombre record de nouveaux cas. Sans aller jusque-là, la chancelière Angela Merkel a annoncé de sévères restrictions aux non-vaccinés en Allemagne où le nombre de nouvelles infections a bondi de 65 371 en 24 heures, du jamais vu depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Pas de décision sur la dose de rappel pour tous

La France est, elle aussi, frappée par une nouvelle vague du Covid mais dans des proportions moindres avec 20 366 cas positifs recensés en 24 heures. L'exécutif espère pouvoir la contenir et traverser l'hiver sans mesures supplémentaires grâce aux outils mis en place, au premier rang desquels la vaccination.

Interrogé sur une éventuelle généralisation de la dose de rappel, Emmanuel Macron a dit à La Voix du Nord attendre "l'avis des autorités sanitaires""Pour les immunodéprimés, les personnes âgées, on sait que le bénéfice-risque est positif", a-t-il ajouté. "S'il s'avère qu'une troisième dose est efficace et nécessaire pour les autres publics, évidemment, on l'intégrera dans la logique du pass" sanitaire.

Le chef de l'Etat avait annoncé le 9 novembre que le maintien du pass sanitaire pour les plus de 65 ans serait conditionné, à partir du 15 décembre, par l'injection d'une dose de rappel, dont pourront bénéficier les plus de 50 ans à partir de début décembre. Cette allocution a donné un nouveau coup de fouet à la campagne de vaccination et la France vient de dépasser la barre des cinq millions de doses de rappel injectées.

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