Covid-19 : "On a voulu partir sereins et être dans les clous", racontent ceux qui s'organisent pour être vaccinés afin de partir à l'étranger

Les Français ont des envies d'ailleurs, souvent hors de France. À partir du 9 juin, il sera plus facile de voyager à l'étranger, grâce à l'allègement des restrictions de voyages, pour un certain nombre de destinations. Et pour quelques pays encore, les voyageurs devront justifier d'un motif impérieux s'ils ne sont pas totalement vaccinés contre le coronavirus.

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Alors forcément, certains primo-vaccinés sont de plus en plus impatients de recevoir leur seconde injection. "On a beaucoup de demandes de gens qui partent à l'étranger en nous disant 'est-ce que vous pouvez me faire la deuxième injection la semaine suivante ?', constate ce pharmacien du 14e arrondissement de Paris qui vaccine une trentaine de personnes par semaine. C'est bien sûr impossible et interdit, ne serait-ce que pour le bien-être du patient. Il y a des protocoles extrêmement stricts. Si on décale d'une à deux semaines, ça n'est pas dramatique."

Six à huit semaines entre deux doses

Seule la règle du délai entre les deux doses a été assouplie par le ministère de la Santé en vue de la période estivale. Il est désormais de six à huit semaines. Il est donc possible d'avancer ou de reculer sa seconde injection, ce qui sera le cas de Marie, 27 ans. Elle sort tout juste du vaccinodrome du Parc des Expositions à Paris : "La deuxième dose tombe normalement le 17 juillet mais je serai en vacances à cette période-là donc je vais devoir décaler mon rendez-vous un peu avant ou un peu après."

Sur les conseils de l'infirmière qui s'est occupée d'elle, la jeune femme va conserver son deuxième rendez-vous, mais elle va aussi retourner en quête d'un nouveau créneau sur Doctolib ou Vite ma dose. "Ça devrait être faisable, confie-t-elle, après c'est vrai que c'est parfois compliqué."

"Je pense que les rendez-vous sont pris d'assaut rapidement, mais bon, je suis optimiste."

Marie, 27 ans

à franceinfo

"Effectivement, on avait bien pensé aux vacances, assure de son côté Imen. La jeune femme doit partir fin juillet et début août pour la Grèce, alors elle a pris ses rendez-vous en fonction. J'étais stressée, je vous avoue, mais je suis très contente. On a voulu prendre un peu d'avance, partir sereins et être dans les clous."

Pour les retardataires, ceux qui n'auront pas une vaccination complète avant le départ, vous devrez présenter un test PCR ou antigénique de moins de 72 heures à l'embarquement si vous voyagez à destination d'un pays "vert" ou "orange", et moins de 48 heures pour un pays "rouge".