Covid-19 : "On ne juge pas le succès d'une campagne vaccinale de six mois au bout de sept jours", plaide Gabriel Attal
"L'accélération demandée par le président est déjà engagée", a affirmé le porte-parole du gouvernement dans un entretien au "Parisien".
Le gouvernement sur la défensive. Alors que la lenteur de la campagne de vaccination contre le Covid-19 en France est pointée du doigt par des professionnels de santé et des élus, l'exécutif tente de faire bloc. "On ne juge pas le succès d'une campagne vaccinale de six mois au bout de sept jours", a plaidé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, dans un entretien au journal Le Parisien (article pour les abonnés), publié samedi 2 janvier.
Il y défend la stratégie vaccinale de la France. "On a le même nombre de doses que nos voisins, mais on a choisi un chemin différent. Le choix de protéger d'abord les populations les plus à risque, pour lesquelles il y a davantage de logistique et de précautions à prendre, conduisait à un démarrage forcément progressif. Nous l'assumons mais, comme l'a dit le président de la République, cela ne peut pas justifier des délais inutiles", a-t-il expliqué.
Des évolutions vont pourtant être enclenchées par rapport au plan initial, reconnaît Gabriel Attal. "L'accélération demandée par le président est déjà engagée : nous renforçons les moyens pour faire arriver les vaccins aux Ehpad. Dès ce week-end, nous commençons à vacciner des soignants de plus de 50 ans, ce qui était prévu initialement pour février."
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