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Seine-Saint-Denis : la préfecture veut passer par internet pour les vaccinations contre le Covid-19

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Seine-Saint-Denis : la préfecture somme de passer par les plateformes en ligne pour les vaccinations contre le Covid-19
Seine-Saint-Denis : la préfecture veut passer par internet pour les vaccinations contre le Covid-19 Seine-Saint-Denis : la préfecture somme de passer par les plateformes en ligne pour les vaccinations contre le Covid-19 (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - D. Schlienger
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En Seine-Saint-Denis, un bras de fer s’est ouvert entre la volonté du préfet de voir les réservations se faire sur la plateforme Doctolib et les villes qui ont davantage tendance à privilégier les populations locales.

Qui est prioritaire pour la vaccination au Covid-19 et quel est le meilleur moyen de prendre rendez-vous ? La question est sur la table, en Seine-Saint-Denis, lundi 15 février. À La Courneuve, un centre de vaccination privilégie les habitants de la ville, souvent moins connectés à internet et plus précaires. Il favorise les réservations auprès de médecins locaux ou de la mairie. "On a un certain nombre de patients fragiles que l’on connaît, on veut les faire accéder aux vaccins rapidement, c’est eux les plus fragiles. Une ouverture non-régulée sur les plateformes créée des inégalités sociales", se justifie un médecin.

La préfecture juge Doctolib plus équitable

En janvier, à La Courneuve, 20% des rendez-vous sur la plateforme Doctolib venaient d’habitants de la ville, 30% de Parisiens et 50% d’autres communes. Alors plusieurs villes se sont retirées de la plateforme, ce qui a provoqué la colère du préfet de Seine-Saint-Denis, Georges-François Leclerc. "Je tirerai toutes les conséquences dans mes arbitrages ultérieurs, de l’absence de nouveaux rendez-vous", a-t-il réagi. La préfecture juge Doctolib plus équitable pour la vaccination. Impossible de procéder ainsi pour la maire de Drancy, Aude Lagarde (UDI), où il y a déjà 3 000 personnes du département sur liste d’attente. "Nous sommes sur Doctolib suite aux exigences du préfet. Mais comme nous avons bien fonctionné en amont, il n’y a plus de places disponibles", a-t-elle conclu.

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