Vaccin contre le coronavirus : à Paris, des soignants de l'AP-HP montrent l'exemple
Le début de la campagne de vaccination est poussif. Sa lenteur a fait polémique et certains hôpitaux d’Île-de-France n’ont pas attendu lundi 4 janvier pour vacciner les soignants de 50 ans et plus.
Samedi 2 janvier, une soixantaine de volontaires de l’hôpital Necker à Paris, parmi lesquels de nombreux chefs de services, ont reçu la première dose du vaccin Pfizer/BioNTech. "Je suis très content. Vraiment très heureux de pouvoir bénéficier de la vaccination dès maintenant", témoigne un chef de service. "La vaccination, on l'attendait depuis un moment. C'est le seul moyen de sortir de cette situation qui est catastrophique sur le plan humain et économique", explique Ayed Benfradj, un cadre de santé de 56 ans.
Vaccination non contrainte
À la tête d’un service de 450 personnes, il incite ses confrères à la vaccination : "La vaccination est importante, elle permet à tout un chacun de protéger les patients, mais aussi ses proches." Convaincre, c'est aussi la motivation de Virginie Léonard, une sage-femme : "Certaines collègues sont réfractaires au vaccin parce qu'elles n'ont pas assez d'informations, elles ont peur du fait que c'est un vaccin récent." 25 000 soignants de plus de 50 ans sont concernés par la vaccination rien qu'à l'Assistance publique des Hôpitaux de Paris. L’AP-HP n’imposera pas la vaccination et préfère opter pour la pédagogie. Elle déploiera dix centres de vaccination la semaine du 4 janvier.
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