Vaccin contre le coronavirus : les centres touchés par une pénurie de doses
Faute de doses, de nombreux centres de vaccination contre le coronavirus ne peuvent plus accueillir de patients. Jeudi 21 janvier, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a affirmé qu'il demandait aux hôpitaux de ne pas annuler les rendez-vous, mais de les reporter.
A Alès (Gard), un couple a fait 40 kilomètres pour rien : aucune dose n’est disponible au centre de vaccination. "C’est la panique, c’est n’importe quoi (…) c’est un manque d’organisation", commente l’homme. 120 personnes devaient se faire vacciner dans ce gymnase, mais les chaises sont vides et plus de 2 640 rendez-vous sont en attente. "Il faut restocker des vaccins et aujourd'hui j'ai le sentiment - et beaucoup d'élus sont d'accord avec moi - qu'on ne nous dit pas la vérité et ça c'est très grave", s'emporte Christophe Rivenq, premier adjoint (LR) à la mairie d'Alès.
320 000 doses au lieu de 520 000
Afin de répondre aux attentes sur le nombre de livraisons, les réunions de crise se multiplient. C'est notamment le cas à Antibes (Alpes-Maritimes), où le préfet souhaite ralentir le rythme d'administration de la première dose du vaccin pour pouvoir vacciner les plus de 75 ans qui attendent de recevoir leur deuxième dose. Mercredi 20 janvier, Jean Castex a reconnu que la France n'avait reçu que 320 000 doses de vaccins au lieu des 520 000 prévues initialement.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.