Vaccination contre le Covid-19 : aucun effet indésirable grave en France, selon l'Agence du médicament
Environ 50 000 personnes ont été vaccinées en France. L'Agence du médicament n'a pas recensé d'effet indésirable grave parmi ces personnes.
Aucun effet indésirable grave n'a été observé en France lors de cette deuxième semaine de vaccination avec le vaccin de Pfizer/BioNTech contre le Covid-19, a indiqué vendredi 8 janvier l'Agence du médicament (ANSM). "Un cas d'effet indésirable non grave a été enregistré dans la base nationale de pharmacovigilance. Il concerne une diminution temporaire de certaines cellules immunitaires [lymphocytes]", précise l'agence sanitaire dans un point d'information.
Bien que déjà observé dans les essais cliniques, cet effet indésirable non grave n'a pas été retenu à ce jour pour figurer dans la notice du vaccin. L'ANSM se dit "également attentive aux remontées d'effets indésirables survenus dans les autres pays" dans lesquels ce vaccin commercialisé sous le nom de Comirnaty est utilisé. L'analyse qu'elle a demandée à un centre de pharmacovigilance "confirme la survenue de façon extrêmement rare de réactions allergiques graves".
Le polyéthylne glycol, possible déclencheur des réactions allergiques
Cette vigilance concernant de telles réactions se poursuit dans le but de mieux identifier les éventuelles personnes à risque. Au lendemain du début de la campagne de vaccination avec le vaccin Pfizer/BioNTech au Royaume-Uni, deux cas d'allergie grave avaient marqué les esprits.
Mais "il est possible de vacciner avec le vaccin Pfizer/BioNTech les patients qui présentent une allergie médicamenteuse ou alimentaire grave", avait souligné lundi la Fédération française d'allergologie. La contre-indication concerne uniquement les patients allergiques à l'un ou l'autre des ingrédients contenus dans ce vaccin, avait-elle poursuivi en mentionnant en particulier le polyéthylène glycol qui pourrait être mis en cause.
"Plus de 80 000 soignants et personnes vulnérables en Ehpad ont été vaccinées depuis lundi", a annoncé vendredi le ministre de la Santé, Olivier Véran. Le gouvernement s'est fixé pour objectif d'achever la première phase de vaccination dans les Ehpad, qui concerne environ 1 million de personnes, courant janvier et février.
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