Cet article date de plus de trois ans.

Vidéo Covid-19 : "Probablement qu'à l'été 2022, tout sera beaucoup plus facile", estime le Pr Didier Pittet

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Le Pr Didier Pittet estime sur France Inter jeudi 18 février qu'au regard de la sitation épidémique, les Français doivent s'attendre à "vivre encore un mois et demi à deux mois" compliqués.

"Probablement qu'à l'été 2022, tout sera beaucoup plus facile", a déclaré jeudi sur France Inter le Pr Didier Pittet, président de la mission indépendante nationale sur l'évaluation de la gestion de la crise Covid-19 en France. Il estime que c'est à ce moment-là "qu'on pourra réellement faire un véritable bilan" de l'épidémie de coronavirus Covid-19. D'après lui, il faut s'attendre à "vivre encore un mois et demi à deux mois" compliqués.

On sait que les virus respiratoires aiment cette période de l'hiver et du début du printemps. Il va falloir passer à travers cette période-là...

Pr Didier Pittet

à France Inter

"Ensuite, il y aura la campagne de vaccination avec tous ces vaccins dont on va pouvoir disposer. Et on va pouvoir faire un premier bilan au début de l'été", estime l'épidémiologiste suisse. Mais d'après Didier Pittet, l'épidémie risque de survivre à l'été. "Ensuite, on va se propulser vers l'automne et à ce moment-là il y aura certainement d'autres variants, peut-être qu'il faudra d'autres vaccins. Et il faudra encore pouvoir passer un automne qui ne sera pas normal et ensuite l'hiver".

Le président de la mission indépendante estime donc pouvoir tirer un "véritable bilan de la situation en été 2022". Tout sera alors "beaucoup plus facile", pense-t-il. Mais avant cette date, les Français pourront "retourner au théâtre et on aura d'autres activités sociales agréables", estime-t-il.

Interrogé sur la campagne vaccinale en France, l'épidémiologiste refuse de se prononcer à ce jour, "c'est beaucoup trop tôt (…) il faudra la juger au moins de juin". Actuellement, le "problème principal" est qu'on "n'a simplement pas assez de doses. On a besoin de beaucoup trop de vaccins. Et heureusement, l'Europe, sous l'impulsion d'Emmanuel Macron et d'Angela Merkel, a fait cette démarche pour qu'il y ait au moins une équité au niveau européen. Mais il faudra qu'elle soit beaucoup plus large", estime le chef du service de contrôle des infections aux Hôpitaux Universitaires de Genève.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.