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Vidéo Confinement : la nature reprend-elle vraiment ses droits ?

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La nature qui reprend ses droits pendant le confinement : c'est vrai ou pas ? La réalité est plus complexe que ça…
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Article rédigé par Brut.
France Télévisions

La nature qui reprend ses droits pendant le confinement : c'est vrai ou pas ? La réalité est plus complexe que ça…

Un puma aperçu à Santiago, au Chili, des cerfs à Nara, au Japon ou encore un sanglier filmé à Barcelone, en Espagne. Malgré les exemples qui semblent se multiplier depuis la mise en place de mesures de confinement à travers le monde, la réalité est plus complexe. 

Des animaux sauvages dans les villes

La présence humaine réduite est bien ce qui amène des animaux à s'aventurer dans les villes. Mais il ne s'agit pas de changements à long-terme. "Dès que nous reviendrons à la normale, il est certain que nous retournerons très, très rapidement à la situation que nous connaissions avant", estime Jean-Michel Gaillard, directeur de recherche au CNRS.

Une biodiversité plus remarquée

La baisse du trafic routier et aérien a provoqué une diminution de la pollution sonore. À Paris, le niveau sonore a diminué de 90 % sur certains axes routiers. "On sait que les oiseaux adaptent la fréquence, la puissance, les plages horaires de leurs chants, de leurs vocalisations, pour éviter d'entrer en compétition avec les bruits produits par les agglomérations, les avions, la circulation", explique Louis Sallé, responsable de Projet Migration à la Ligue de Protection des Oiseaux. Selon elle, cette diminution du trafic routier et aérien pourrait permettre un retour progressif à des normes proches de celle de la campagne. 

Quelques effets positifs du confinement

La période de reproduction de nombreux mammifères et d'espèces d'oiseaux a lieu entre avril et juillet. Le confinement pourrait favoriser ce cycle de reproduction. De plus, la baisse de la pollution atmosphérique, sonore et lumineuse pourrait réduire le stress et faciliter les migrations chez les animaux. Cependant, les scientifiques alertent sur les causes plus profondes du déclin de la biodiversité.

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