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Vidéo En Seine Saint-Denis, comment les habitants s'organisent face au confinement

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Brut a suivi le Collectif Aclefeu et le centre social Toucouleurs à Clichy-sous-Bois qui organisent des distributions de produits de première nécessité avec le soutien de la Fondation Abbé Pierre.
VIDEO. En Seine Saint-Denis, comment les habitants s'organisent face au confinement Brut a suivi le Collectif Aclefeu et le centre social Toucouleurs à Clichy-sous-Bois qui organisent des distributions de produits de première nécessité avec le soutien de la Fondation Abbé Pierre. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Brut a suivi le Collectif Aclefeu et le centre social Toucouleurs à Clichy-sous-Bois qui organisent des distributions de produits de première nécessité avec le soutien de la Fondation Abbé Pierre.

"Nous, ça fait 50 ans qu'on est dans le confinement dans des bâtiments de 20 étages à cinq familles." En Seine-Saint-Denis, on s'organise pour faire face au confinement, comme ici, à Clichy-sous-Bois. Avec plus d'1,6 million d'habitants, le 93 est l'un des départements les plus pauvres, les plus densément peuplés, les plus jeunes de France. "Moi je connais des étudiants, ils font leurs études, pour être tranquilles, dans les escaliers", explique un habitant. 

Face à l'épidémie, les membres de l'association ACLEFEU, à Clichy-sous-Bois se sont mobilisés pour distribuer des colis alimentaires aux familles les plus démunies. "Beaucoup de gens vivent au jour le jour par exemple, dépensent leur salaire, ne mettent pas de côté, ne s'approvisionnent pas et d'autres, malheureusement, sont nombreux au sein de leur famille et n'ont pas les moyens de se nourrir et ça me peine énormément, d'où ma place ici", explique une bénévole.

Faire face à la précarité alimentaire

Dans les contextes actuels, les marchés ont également été contraints de fermer. "Quand vous payez le kilo de courgettes un euro au marché et que vous allez au centre commercial, il est à 4 euros. C'est impossible pour une famille monoparentale de nourrir ses enfants", explique Fayçal Bourricha, membre du collectif ACLEFEU.

Depuis le début du confinement, le 93 est l'un des départements les plus touchés par l'épidémie. "Donc on a aujourd'hui tous ceux qui clairement travaillaient, se retrouvent au chômage partiel, ceux qui se font licencier, ceux qui faisaient des petits ménages pour arrondir leurs fins de mois et puis ceux qui clairement ont leurs enfants à la maison puisqu'ils ne sont plus à la cantine", conclut un habitant.

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