: Vidéo "Je n’aurais jamais pu imaginer ça" : le stade de Cardiff devient un hôpital éphémère pour les malades du Covid-19
Après trois semaines de chantier, le Principality Stadium de Cardiff, au pays de Galles, a été transformé en hôpital pour soigner les patients atteints du coronavirus.
"Là c’était la loge présidentielle", indique Mark Williams en arrivant dans le grand espace. Il est responsable depuis sept ans du stade de Cardiff, au pays de Galles (Royaume-Uni), qui accueille habituellement les rencontres de l’équipe de rugby galloise et des concerts. "C'est ici que les équipes venaient manger après le match, où les joueurs recevaient leur sélections, poursuit-il, et regardez, on est dans un hôpital. Je n’aurais jamais pu imaginer ça."
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On l'appelle le "Coeur du dragon" en référence à l’emblème du drapeau gallois. Depuis mardi 21 avril, 300 malades du Covid-19 sont accueillis dans le Principality Stadium de Cardiff, transformé en gigantesque hôpital pour être mis à la disposition des personnels soignants du système de santé britannique. Dans quelques jours, 2 000 lits seront disponibles.
Ruth Walker sera chargée de coordonner les infirmières dans ce tout nouvel hôpital. "On ne veut pas vraiment s’en servir", explique-t-elle. "Au début, quand on a commencé à imaginer cet hôpital, on était sur les courbes de l’Italie et de l’Espagne. Le virus s’est propagé plus lentement, mais on sait aussi que les malades mettent plus de temps à guérir."
Le meilleur scénario, maintenant que tout est prêt, ce serait qu’il soit disponible mais que l’on n’en ait pas l’utilité.
Ruth Walkerà franceinfo
Le "Cœur du dragon" n’a pas été conçu pour l’urgence, mais pour soulager les centre hospitaliers de Cardiff et du reste du pays de Galles, et si besoin du reste du Royaume-Uni. "Les malades qui seront admis ici ne seront que des patients Covid-19 en voie de guérison", prévient le médecin chef Stuart Walker. "Ceux qui ne nécessiteront pas de soins intensifs, mais pas encore suffisamment en forme pour rentrer chez eux. C’est un centre intermédiaire qui n’a pas toutes les fonctions d’un hôpital de soins actifs."
Les équipes se sont relayées 24 heures sur 24 durant deux semaines. Un chantier titanesque, opérationnel au moment où le taux de contaminations commence ici aussi à faiblir.
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