Grippe aviaire : les éleveurs contraints de confiner leurs bêtes
Les volailles doivent à nouveau rester enfermées. C’est désormais une obligation partout en France pour lutter contre la grippe aviaire. Un éleveur du Gers en est au troisième confinement de son cheptel, alors que son exploitation n’a jamais été touchée par le virus. "Le fait d’être enfermés, ça va les stresser, ils ne vont pas se développer normalement", déplore l’éleveur. Il s’attend déjà à perdre jusqu’à 15% de son chiffre d’affaires.
Une mesure acceptée dans les grandes exploitations
Pour les éleveurs de plein air, il faut aménager des bâtiments en urgence. En Touraine, 3 500 volailles doivent être abritées par un éleveur. C’est un véritable casse-tête. Il s’interroge sur l’avenir de sa filière. "Je suis très inquiet. Enfermer nos volailles six mois dans l’année, on ne fait plus du plein air, et ça, ce n’est pas mon métier", regrette-t-il. Dans les grandes exploitations où les volailles sont enfermées plus souvent dans l’année, la mesure est mieux acceptée.
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