Grippe aviaire : les oies et les canards font leur retour dans le Sud-Ouest

Jamais des petits canetons n’avaient été attendus avec autant d'impatience. Après trois mois d'interruption, Maxime Peres va enfin revoir de la vie dans ses bâtiments. "On est content, ça fait trois mois qu'on attend ça. Depuis le 18 janvier, on n’a pas reçu de canetons sur l'élevage", se réjouit l'éleveur de canards.

Pertes importantes pour les éleveurs

Depuis plusieurs semaines, les bâtiments étaient vides. Les éleveurs en ont profité pour les nettoyer et les désinfecter pour lutter au mieux contre ce virus de la grippe aviaire. Résultat : pas de production et des pertes importantes pour les éleveurs, mais aussi pour les entreprises qui transforment ce canard gras. "C'est comme si on demande à un boulanger de faire du pain sans farine. On n’a pas de produit. Il y aura un chômage au moins pour 15 personnes", explique Dominique Currutchet-Etchart, de la conserverie Arnabar. Le ministre de l'Agriculture a annoncé un plan de 220 millions d'euros pour renforcer les mesures de biosécurité.