Méningite : les médecins appelés à la vigilance
Entre octobre et décembre 2016, trois étudiants du campus de Dijon de l’Université de Bourgogne-Franche-Comté, ont développé une méningite, infection invasive à méningocoque (IMM) de type W135. "Deux de ces étudiants sont décédés et l'état de santé du troisième évolue favorablement", a précisé l’ARS de Bourgogne-Franche-Comté dans un communiqué.
"La survenue sur une période de deux mois de trois cas au sein du milieu étudiant, chez des jeunes adultes de la même classe d'âge, retient l'attention des autorités sanitaires", a ajouté l'agence. Elle appelle donc les médecins à une "vigilance particulière vis-à-vis de patients présentant des signes évocateurs de la maladie".
Elle souligne que "dès le premier signalement, et pour chacun des cas", elle avait "procédé à la recherche des personnes ayant eu des contacts proches et répétés avec les étudiants, pour leur recommander une prophylaxie antibiotique et une vaccination".
Un germe fragile qui se transmet par la salive
Le méningocoque est un germe très fragile qui ne survit pas dans l'environnement mais se transmet par la salive. La méningite se traduit par une fièvre, des maux de tête, une raideur de nuque avec des vomissements et une gêne à la lumière.
Les infections invasives à méningocoque sont relativement rares en France, avec 469 cas notifiés en 2015, ayant entraîné 53 décès, selon des chiffres de l'Institut national de veille sanitaire (InVs).
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