Témoignage : vivre avec la maladie de Parkinson
Ce 11 avril est la Journée mondiale de la maladie de Parkinson, l'occasion d'informer pour combattre quelques préjugés et idées reçues sur cette maladie. Elle concerne 166 000 personnes en France. Les plus âgés ne sont pas les seuls concernés : 17% des nouveaux cas ont moins de 65 ans.
Jean-Louis Dufloux pensait que Parkinson était une maladie du grand âge jusqu'à son diagnostic à 51 ans. Il l'assimilait aussi à l'apparition de tremblements. La marche est plus difficile, les gestes plus lents, mais Jean-Louis Dufloux a décidé de continuer à travailler. Chef d'entreprise, il peut adapter son emploi du temps. Deux fois par semaine, il a rendez-vous chez lui avec son kinésithérapeute. L'intéressé témoigne dans son livre l'apparition de symptômes imprévisibles. Des traitements existent pour limiter les effets de la maladie, mais sans stopper sa progression. Mais pas question pour Jean-Louis d'abandonner la partie.
Garder un lien social
Comment améliorer le quotidien des personnes qui souffrent de la maladie de Parkinson ? "En attendant d'hypothétiques nouveaux traitements, ce qui est important aujourd'hui c'est de les sortir de leur isolement, de faire attention à ce que la dépression concomitante de cette maladie ne s'aggrave pas. Pour ça, il faut du lien social", explique le docteur Jean-Daniel Flaysakier.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.