Variole du singe : au Brésil, des primates attaqués car soupçonnés d'avoir un lien avec la maladie
L'Organisation mondiale de la santé a été obligée de rappeler que "la transmission" du virus observée actuellement "se produit entre humains".
Ils sont les victimes collatérales de l'épidémie. L'Organisation mondiale de la santé a été forcée de rappeler, mardi 9 août, que l'épidémie de variole du singe qui sévit à travers le monde n'est pas lié à ces animaux. "Les gens doivent savoir que la transmission que l'on voit actuellement se produit entre humains", a insisté une porte-parole de l'OMS, Margaret Harris, lors d'un point de presse régulier à Genève, alors qu'elle était interrogée concernant des attaques contre des singes au Brésil.
C'est le site d'informations brésilien G1 qui a révélé qu'une dizaine de primates auraient été empoisonnés, et certains blessés, en moins d'une semaine dans une réserve naturelle de Rio do Preto, dans l'Etat de Sao Paulo. D'autres ont reçu des jets de pierres ou ont été pourchassés ou empoisonnés dans différentes villes brésiliennes, selon G1, qui cite l'association de lutte contre le trafic illégal d'animaux sauvages, Renctas, qui a publié des vidéos de ces violences sur son compte Instagram.
Des primates empoisonnés et lapidés
Pour rappel, le terme de variole du signe a été utilisé lorsque ce virus a été découvert en 1958 chez des singes dans un laboratoire au Danemark. Ce virus peut se transmettre de l'animal à l'homme, mais l'explosion récente des cas dans le monde est due à la transmission entre humains lors de contacts étroits, a expliqué Margaret Harris.
Les gens "ne devraient certainement pas s'attaquer aux animaux", a-t-elle dit, en soulignant que le meilleur moyen de freiner la propagation du virus était de reconnaître les symptômes, d'obtenir de l'aide auprès d'un médecin et de prendre "des précautions pour empêcher la transmission".
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