Variole du singe : l'OMS écarte pour l'instant le risque d'une pandémie
Près de 400 cas ont été signalés à l'Organisation mondiale de la santé dans près d'une vingtaine de pays habituellement non touchés par ce virus.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a assuré ne pas redouter pour l'instant que la propagation du virus de la variole du singe au-delà des pays africains puisse déclencher une pandémie. Interrogée lundi 30 mai lors d'un briefing sur cette éventualité, la principale experte du sujet à l'OMS, Rosamund Lewis, a répondu : "Pour le moment, nous ne sommes pas préoccupés par une pandémie mondiale. Il est encore possible d'arrêter cette épidémie avant qu'elle ne s'étende."
Depuis que la Grande-Bretagne a constaté pour la première fois un cas confirmé de variole du singe le 7 mai, près de 400 cas ont été signalés à l'OMS dans près d'une vingtaine de pays habituellement non touchés par ce virus. L'agence de l'ONU s'est dite préoccupée par cette "situation inhabituelle", mais a réitéré qu'il n'y avait aucune raison de paniquer.
Si la variole du singe est liée à la variole, qui a tué des millions de personnes dans le monde avant d'être éradiquée en 1980, celle du singe est beaucoup moins grave et la plupart des gens se rétablissent en trois à quatre semaines. Les premiers symptômes comprennent une forte fièvre, des ganglions lymphatiques enflés et une éruption cutanée semblable à la varicelle.
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