: Vidéo Maternité : les traumatismes gynécologiques
C'est un tabou médical qui fait polémique : les traumatismes gynécologiques.
Accoucher de sa fille devait être une grande joie pour cette maman : mais cette journée s'est terminée en cauchemar. Il y a deux ans, elle partait pourtant confiante à la maternité. Mais après 14 heures de travail, elle est épuisée, elle ne ressent plus les effets de la péridurale, son corps n'est pas anesthésié.
"C'est une douleur qui vous possède"
Pourtant, sans la consulter, la gynécologue décide d'utiliser les forceps. "Je n'avais plus de péridurale, donc au moment où elle a posé les forceps (je ne les ai pas vus, mais je les ai sentis), j'ai les jambes qui ont sauté au plafond. J'ai hurlé, je leur ai dit 'stop, j'en peux plus'. C'était insupportable. Je ne pourrais même pas décrire la douleur. C'est une douleur qui vous possède en fait, on ne peut même pas la localiser. Ça dépasse tout."
Il n'y avait pas d'urgence vitale pour le bébé, l'hôpital le reconnaît. Mais le calvaire de la jeune femme ne s'est pas arrêté là : épisiotomie, retrait du placenta, tout se fait à vif, sans qu'elle soit jamais prévenue. Aujourd'hui, elle se remet : elle revivait sans cesse son accouchement. Le psychiatre qui la suit a même diagnostiqué un stress post-traumatique, comme chez les victimes de violences sexuelles.
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