Samu : 10 ans de combat judiciaire
L'affaire du Samu de Strasbourg (Bas-Rhin) rappelle à une famille du Pas-de-Calais le drame qu'elle a vécu en 2018. Maxime, 23 ans, est décédé d'un infarctus alors qu'il avait appelé quatre fois les secours avant que ceux-ci ne se déplacent. Ses proches regrettent que rien n'est changé depuis 10 ans.
Depuis hier, Katty van Gertruy a du mal à retenir ses larmes. L'histoire de la jeune Naomi Musenga lui rappelle la mort de son fils. C'était il y a dix ans, en 2008. Maxime, alors âgé de 23 ans, se plie de douleurs. Sa compagne appelle le Samu, mais les secours diagnostiquent une crise d'angoisse et conseillent au jeune homme de prendre des antalgiques. Il faudra attendre 40 minutes avant qu'une équipe médicale arrive sur place. Un temps trop long durant lequel Maxime a fait un infarctus massif. Il décédera quelques semaines plus tard à l'hôpital.
Le gouvernement envisage une réforme du SAMU
"La copine de mon fils a dû appeler quatre fois. On lui a raccroché au nez. Mon fils hurlait de douleur. Sa douleur n'a pas été prise en compte" raconte Katty van Gertruy, la mère de Maxime. Depuis les révélations sur la mort de Naomi Musenga, le gouvernement a réagi et envisage une réforme du Samu.
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