Bornes incendie : le cri d'alarme des pompiers
Le "street-pooling" est la nouvelle tendance en cette période de canicule. Cette pratique vient des États-Unis, et consiste à transformer la rue en piscine, avec les bornes incendie. C’est illégal et passible d’une forte amende.
Des geysers de 20 mètres de haut en plein centre-ville. Des rues inondées sous prétexte de se rafraichir. C’est un phénomène venu des États-Unis, totalement illégal. En période de fortes chaleurs, les habitants ouvrent en grand les bouches d’incendie. Mercredi 21 juin, au plus fort de la canicule, 500 bornes ont ainsi été vandalisées, rien qu’en Ile-de-France. Résultat, 150 millions de litres d’eau ont ainsi été gâchés, l’équivalent de 60 piscines olympiques.
Surconsommation d’eau et surcout
Les pompiers alertent des dangers de la pratique : "Il y a le risque électrique, la personne qui manipule la borne peut s’électrocuter. Il y a également le risque que nous manquions d’eau en cas d’intervention", explique Clément Cognon, de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Ces geysers entrainent une surconsommation d’eau : +50% en Ile-de-France mercredi 21, et un surcout de 800 000 euros, assumé essentiellement par les communes.
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