Décès de Maudy Piot, militante pour la cause des femmes handicapées
Maudy Piot "nous a quittés ce jour. Elle nous laisse en héritage sa détermination sans faille à rendre visibles et reconnaître les violences spécifiques dont sont victimes les femmes handicapées", a indiqué sur Twitter le Haut conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes (HCE), instance placée auprès du Premier ministre, dont elle était membre depuis 2015.
Maudy Piot, fondatrice de Femmes pour le dire, femmes pour agir et membre de notre @HCEfh, nous a quittés ce jour. Elle nous laisse en héritage sa détermination sans faille à rendre visible et reconnaître les violences spécifiques dont sont victimes les femmes handicapées
— HCE (@HCEfh) 25 décembre 2017
Psychanalyste mal-voyante, elle a créé en 2003 l'association "Femmes pour le dire, femmes pour agir" (FDFA), afin de lutter contre la "double discrimination" qui consistait, selon elle, à "être femme et être handicapée".
Maudy Piot dans le Magazine de la santé, le 14 octobre 2015
Réactions publiques
Sur Twitter, la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a fait part de sa "grande tristesse". "Chaque personne qui a eu la chance de croiser son chemin sait à quel point elle militait avec gentillesse et humour pour défendre les femmes/citoyennes en situation de handicap", a-t-elle écrit.
Grande tristesse à l'annonce du décès de Madame Maudy Piot...
— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 25 décembre 2017
Chaque personne qui a eu la chance de croiser son chemin sait à quel point elle militait avec gentillesse et humour pour défendre les femmes/citoyennes en situation de handicap.
Pensées à ses proches, à @FDFA_Contact
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a également rendu hommage sur le réseau social à "une véritable amie" qui "toute sa vie (...) a fait avancer les droits des femmes, notamment celles en situation de handicap".
Le généticien Axel Kahn a de son côté salué le parcours d'une "admirable militante de la cause des femmes handicapées qui endurent souvent la double peine".
avec AFP
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.