Saison des champignons en avance : les autorités appellent à la prudence après trois décès
330 cas d'intoxication ont été répertoriés cet été, entre le 1er juillet et le 29 août.
La Direction générale de la santé (DGS) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) appellent à la vigilance des connaisseurs et cueilleurs occasionnels de champignons.
Aidée par les conditions météorologiques ces derniers mois, la saison est en avance cette année. Entre le 1er juillet et le 29 août derniers, 330 cas d'intoxication ont déjà été rapportés aux centres antipoison. Trois décès ont également été répertoriés.
Les risques d’intoxications sont multiples : confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique, consommation de champignons comestibles en mauvais état ou mal cuits
Autorités sanitairesfranceinfo
Les intoxications sont pour la plupart de faible gravité, les symptômes observés étant essentiellement digestifs, avec des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, ou encore des diarrhées.
La DGS, l'Anses et les centres antipoison recommandent donc notamment de ne ramasser que les champignons parfaitement connus des cueilleurs et de les faire contrôler par un pharmacien ou une association de mycologie au moindre doute. "Certains champignons hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles. Des champignons vénéneux peuvent également pousser à l’endroit où vous avez cueilli des champignons comestibles une autre année."
1300 intoxications, dont 29 graves et 5 décès entre le 1er juillet et le 31 décembre 2020
Si les personnes s’étaient le plus souvent intoxiquées au cours d’un repas, les autorités notent que "3% des cas faisaient suite à l’ingestion, par un enfant ou un adulte présentant des troubles cognitifs, d’un morceau de champignon non comestible trouvé dans le jardin ou la cour de l’école. Dans quelques cas, la confusion avec une espèce comestible était liée à l’utilisation d’une application digitale de reconnaissance de champignons."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.