Santé : "L'hôpital public est un paquebot", affirme Frédéric Valletoux, ministre démissionnaire de la Santé

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Invité des 4 Vérités, jeudi 8 août, le ministre démissionnaire de la Santé revient sur les conditions d'accueil des athlètes et des visiteurs étrangers pendant les Jeux olympiques et sur l'état du système de santé public en France.
Santé : "L'hôpital public est un paquebot", affirme Frédéric Valletoux, ministre démissionnaire de la Santé Invité des 4 Vérités, jeudi 8 août, le ministre démissionnaire de la Santé revient sur les conditions d'accueil des athlètes et des visiteurs étrangers pendant les Jeux olympiques et sur l'état du système de santé public en France. (France 2)
Article rédigé par France 2 - T. Sotto
France Télévisions
Invité des 4 Vérités, jeudi 8 août, le ministre démissionnaire de la Santé revient sur les conditions d'accueil des athlètes et des visiteurs étrangers pendant les Jeux olympiques et sur l'état du système de santé public en France.

En pleine effusion olympique, certains athlètes s'émerveillent d'avoir accès à des rendez-vous médicaux gratuitement au village olympique, à l'image de l'Américaine Ariana Ramsey. Invité des 4 Vérités jeudi 8 août, Frédéric Valletoux, ministre démissionnaire de la Santé, affirme que cette mesure fait partie de la charte olympique. "Les soins gratuits pendant les JO, ce n'est pas une spécificité française et c'est le comité d'organisation qui prend en charge leur financement, pas l'Assurance maladie !", précise-t-il sur le plateau de Thomas Sotto.

"Il n'y a pas de saturation" 

En plus des athlètes, la France accueille des millions de visiteurs venus du monde entier durant les Jeux olympiques. Des visiteurs qui pourraient avoir besoins de soins dans les hôpitaux du pays. "Il n'y a pas de saturation", martèle le ministre démissionnaire, malgré les inquiétudes des soignants à travers le pays, qui alertent sur les conditions de travail notamment dans les services d'urgence.  
 
"L'hôpital public est un paquebot. On peut décider d'un plan Marshall mais ça ne fera pas sortir les soignants d'un claquement de doigts. C'est un long chemin mais beaucoup de choses ont déjà été faites", explique Frédéric Valletoux. Selon lui, 400 lits auraient même été réouverts dans certains CHU ces derniers mois. "On est sur la bonne voie, c'est simplement c'est un chemin qui est long", affirme-t-il.  

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