Bénéficier d’un ou plusieurs jours d’arrêt maladie en cas de règles douloureuses, c’est le principe du congé menstruel, censé améliorer le bien-être au travail. Une mesure qui n’existe pour l’instant qu’au cas par cas en France, comme à Strasbourg, dans la start-up Black Bird.
Designer web depuis un an et demi au sein de son entreprise Black Bird, Marion Oberlé a utilisé le congé menstruel, mis en place au sein de sa start-up, à deux reprises depuis le 1erjanvier. “C’est surtout dur de se concentrer quand on a des crampes et qu’on souffre. C’est vraiment une chance de pouvoir se reposer”, confie-t-elle. Black Bird est une société spécialisée dans l’accompagnement des entreprises à travers leur site internet. Elle compte 30 salariés, dont six femmes, qui peuvent poser une journée par mois de façon confidentiel. Aucun certificat médical n’est nécessaire.
Une mesure qui existe en Espagne
“Ça fait plaisir de se dire qu’on prend en considération quelque chose qui n’est pas choisi”, avance Louise Dalvai, manager. Et l’entreprise n’est pas perdante. “Mes clients attendent un travail de qualité, dans un métier qui demande de la concentration et quelque chose de très précis. Je garantis à mes clients cette expertise-là si ce sont des gens qui sont en capacité de le faire”, juge Jérémy Bouchet, directeur général de Black Bird. Le 16 février dernier, le gouvernement espagnol a approuvé la mise en place d’un arrêt maladie rémunéré en cas de règles invalidantes.
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