Santé : auxiliaire de vie, un quotidien compliqué
Sur les dix prochaines années, 300 000 emplois seront à pourvoir pour prendre en charge les personnes âgées. Mais le problème est que ces métiers du grand âge ne sont pas très attractifs. Une campagne de sensibilisation est lancée mardi 7 janvier.
Les journées de Jessica Selmi commencent toujours très tôt. Direction l'Ehpad dans lequel elle travaille. En 2007, elle a quitté un poste avec un salaire confortable pour devenir auxiliaire de vie. "J'étais derrière un bureau en tant qu'assistante de direction. Je ne me sentais pas à ma place, et je savais que je voulais travailler avec les personnes âgées", précise-t-elle. Elle s'occupe de 20 résidents, en binôme avec une autre auxiliaire de vie : du réveil au repas, sans oublier les soins de toilette. Les maisons de retraite ayant du mal à recruter, elle se retrouve parfois seule.
Des soins en musique
Les moments agréables avec les résidents sont donc parfois difficiles à maintenir. L'entraide s'organise. Lorsque le travail est trop lourd, elle peut compter sur le soutien d'une auxiliaire de vie d'une autre équipe. "Quand on n'y arrive pas, on va faire le soin à deux. Ça va nous permettre aussi d'extérioriser les moments où on se sent un peu en échec", déclare Jessica Selmi. Sa touche personnelle pour garder intacte la passion du métier : les soins en musique.
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