Sida : plus d’un quart des personnes diagnostiquées en France le sont de façon “trop tardive”
En 2017, 49% des découvertes de séropositivité concernaient des personnes n’ayant jamais été testées auparavant, relève Santé publique France mardi.
Des dépistages qui arrivent encore trop tard. Plus d'un quart des personnes diagnostiquées séropositives en France, en 2017 et en 2018, l'ont été de façon "trop tardive", ce qui retarde leur prise en charge et freine la lutte contre la transmission du VIH, rapporte Santé Publique France, mardi 27 novembre.
Entre janvier 2017 et septembre 2018, 28% des personnes ont découvert qu'elles étaient porteuses du virus du sida à un stade avancé de l'infection, c'est-à-dire avec la maladie déjà déclarée ou avec un niveau très bas de lymphocytes CD4, des globules blancs ciblés par le VIH.
Quelque 6 000 personnes diagnostiquées en 2016
Cette proportion de découvertes tardives n’a pas baissé depuis 2013, alors même que le nombre de dépistages en laboratoire continue d'augmenter, avertit Santé publique France. En 2017, 49% des découvertes de séropositivité concernaient des personnes déclarant n'avoir jamais été testées auparavant.
"Le dépistage du VIH doit donc encore être intensifié dans les populations les plus exposées, afin de réduire la proportion de ceux qui ignorent leur séropositivité pour leur permettre de bénéficier d'un traitement antirétroviral", insiste Santé publique France.
Le nombre total de personnes ayant découvert leur séropositivité en 2017 reste encore inconnu, mais il était estimé à environ 6 000 personnes en 2016. Cela représente une baisse de 5% par rapport à 2013.
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