Attentats : les Français veulent se former "aux gestes qui sauvent"
La France est très en retard en matière de secourisme. Seule une personne sur cinq connaît les gestes qui sauvent.
La formation de base dure une journée et coûte en moyenne 60 euros. Tous les adultes et les enfants à partir de 10 ans peuvent y participer. Elle permet d'acquérir les bons réflexes pour faire face aux accidents du quotidien : brûlure, hémorragie, malaise cardiaque… Des gestes utiles en toutes circonstances.
"Quelque soit la situation, exceptionnelle ou non, la personne pourra à tout moment agir, être le premier maillon de la chaîne de survie en réalisant les premiers gestes, en réalisant l’appel des secours. Ces gestes pourront permettre à la victime de survivre ou, en tout cas, de limiter une aggravation de détresse", témoigne Tiffen Guille, formateur aux premiers secours à la Protection civile.
Des gestes à réaliser avec précaution
Vendredi 13 novembre, les secours ont été essentiellement confrontés à des cas d'hémorragies par balle. Le bon geste : mettre la main sur la plaie pour stopper le sang. Mais, dans les cas les plus extrêmes, certains gestes doivent être pratiqués par des secouristes formés. C'est le cas du garrot.
"Le grand public peut parfois confondre l’intérêt du garrot et l’intérêt du pansement compressif [voir encadré]. Ils n'ont pas les mêmes conséquences. Le garrot va couper complètement la circulation du sang, avec des conséquences non négligeables pour la victime ensuite. Le pansement compressif prend le relais d’une compression manuelle donc il n’ a pas les mêmes conséquences vis à vis du corps humain", explique Tiffen Guille.
Même si la formation des citoyens aux premiers secours est nécessaire, elle ne remplace pas l’intervention des médecins.
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