Des médecins syriens racontent l'horreur d'Alep
Depuis la fin de la trêve humanitaire, le 19 septembre dernier, les attaques contre Alep n'ont cessé de s'intensifier. Les populations civiles, prises au piège dans une ville assiégée, n'ont même plus l'espoir de pouvoir se faire soigner sans crainte dans les structures de santé. Car hôpitaux et centres de soins sont eux aussi pris pour cible. Les sept hôpitaux qui fonctionnent encore ont tous été bombardés, et en un mois, vingt professionnels de santé ou travailleurs humanitaires ont été tués. À Alep-est, il ne reste plus que 21 médecins pour s'occuper d'une population supérieure à 300.000 personnes.
À l'occasion de cette visite, les membres de la délégation syrienne ont dénoncé le ciblage systématique des hôpitaux, en violation totale des conventions de Genève et des résolutions de l'ONU. Médecins et casques blancs (bénévoles qui portent secours aux victimes des raids aériens) demandent la mise en place urgente d'une trêve humanitaire afin que médicaments et équipements médicaux puissent être acheminés jusqu'à la ville martyre.
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