Don d'organes : les règles changent
À compter de cette année, chaque Français est considéré comme donneur d'organes, à moins d'avoir clairement exprimé son refus.
Depuis 16 ans, Michel Dupont vit avec le cœur et le rein d'un autre. Un donneur dont il ne sait rien, mais qui lui a sauvé la vie. "C'est un cadeau de la vie", dit-il. Une greffe, c'est ce qu'espère Marion Wattine. À 40 ans, cette mère de deux enfants souffre d'une maladie des reins. "Mes enfants savent que je serai en bien meilleure forme une fois que j'aurai un rein", témoigne-t-elle.
Présumé donneur
Marion Wattine est sur liste d'attente depuis un an et demi. "Tous les jours, j'imagine ce fameux coup de fil, c'est le cadeau précieux qu'on ne pourra jamais me donner", poursuit-elle. Jusqu'à présent, une fois sur trois, la famille du défunt s'opposait au prélèvement d'organes. Désormais, ce sera plus difficile, car chacun de nous est considéré comme donneur d'organes, à moins d'avoir clairement exprimé son refus. En 2015, 21 000 personnes étaient en atteinte d'une greffe.
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