Et si se faire opérer contribuait au réchauffement climatique ?
Les blocs opératoires sont-ils des pollueurs méconnus ? Selon une étude publiée dans The Lancet, les blocs opératoires ont une empreinte carbone très élevée. En cause, les gaz anesthésiques, inhalés par les patients, qui se retrouvent malgré tout dans l’atmosphère. Une opération sous anesthésie générale produirait autant de gaz à effet de serre qu’un trajet Paris-Lyon en voiture.
Autre source de pollution : les déchets. Pour des raisons d’hygiène, le matériel utilisé en chirurgie est souvent à usage unique. Résultat : en moyenne, une opération génère plus de déchets qu’une famille de quatre personnes en une semaine.
Plusieurs hôpitaux, comme l’Institut Curie, centre de cancérologie, à Paris, et l’hôpital Necker-Enfants-Malades (AP-HP) ont pris des initiatives pour rendre leurs salles d’opération plus écologiques ou utiliser des produits anesthésiques moins polluants.
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