Rugby : le danger de la commotion cérébrale
Sur les terrains de rugby, les joueurs sont puissants et les chocs parfois violents. Alors le cerveau cogne les parois crâniennes. C'est la commotion cérébrale.
La commotion cérébrale est un traumatisme crânien léger, mais qui peut être dangereux. Il y a 200 000 cas recensés par an en France. En cinq ans, ce chiffre a doublé. "On ne meurt pas d'une commotion cérébrale sauf dans des cas extrêmes. C'est rarissime. On peut mourir d'une commotion lorsqu'on en fait une seconde alors qu'on est pas totalement rétabli de la première survenue quelques jours avant", explique le neurologue Jean-François Chermann.
Un carton bleu ?
Près de 50% des sportifs continuent de jouer malgré une commotion cérébrale. Pour limiter les risques, ce neurologue appelle à mettre en place des mesures d'arbitrage, comme le carton bleu. Aujourd'hui, un joueur de rugby sur deux a déjà subi une commotion et les facteurs à risques sont plus importants : davantage de force physique, de rapidité et de temps de jeu.
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