Premières mesures dans le scandale de la viande de cheval
Benoît Hamon, le ministre de la Consommation, a annoncé la mise sous surveillance des filières viande-poisson en 2013. Une réunion européenne est prévue mercredi.
Le scandale de la viande de cheval estampillée "bœuf" a donné lieu à une réunion de crise, lundi 11 février à Bercy, avec les industriels et les acteurs de la filière viande. A l'issue de cette table ronde, Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, a fait connaître sa "volonté de prendre des mesures correspondant à l'étendue du préjudice". Francetv info les passe en revue.
Mise sous surveillance des filières poisson-viande
Le gouvernement ne veut pas attendre les résultats de l'enquête visant à déterminer quand et par qui l'étiquette "viande bovine" a été apposée sur un lot de viande de cheval, qui devraient être connus jeudi au plus tard.
Paris a décidé un "renforcement immédiat" des contrôles de Direction générale de concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Celle-ci va étendre ses recherches au-delà de Spanghero et Comigel, les deux sociétés dans la tourmente. Objectif : "vérifier tous les autres produits sur lesquels il pourrait y avoir un risque", selon Stéphane Le Foll, qui a évoqué des "raviolis ou autres" surgelés, en conserve ou vendus au rayon frais.
En outre, la DGCCRF va mettre "sous surveillance" l'ensemble de la filière viande et poisson pendant l'année 2013. C'est ce qu'a assuré le ministre de la Consommation, Benoît Hamon.
Une réunion au niveau européen
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a également annoncé la tenue d'une réunion européenne avant la fin de la semaine sur le scandale des plats surgelés à la viande de cheval et les problèmes d'étiquetage. Le ministre a précisé que la tenue de cette rencontre a été convenue "d'un commun accord" avec le Royaume-Uni, pays d'où est parti l'affaire. Elle aura lieu mercredi, à Bruxelles.
A cette occasion, la France entend "pousser" pour un meilleur étiquetage des produits, a-t-il ajouté. "C'est le sens de l'histoire. La Commission devait faire rapport à la fin de l'année. Ces malheureux événements doivent la contraindre à aller plus vite", a-t-il insisté.
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