Le physicien Georges Charpak est mort hier à Paris à l'âge de 86 ans. Ancien élève de l'École des Mines de Paris, il était entré en 1948 au CNRS comme chercheur dans le laboratoire de physique nucléaire du Collège de France, dirigé par Frédéric Joliot. Il a rejoint ensuite le Laboratoire Européen de Recherche Nucléaire (CERN) à Genève où il est resté comme physicien permanent jusqu'en 1989. Connu pour ses travaux sur les détecteurs des particules à hautes énergies, Georges Charpak avait reçu le Prix Nobel de physique en 1992.
Le prix Nobel de physique qu’il reçoit en 1992 est le couronnement d’un magnifique parcours qui a débuté en 1948 au CNRS.
Dix ans plus tard, il rejoint le CERN à Genève. C’est là qu’il conçoit de nouveaux types de détecteurs de particules, dont un appelé la Chambre de Charpak en 1968, qui permet de reconstituer la trajectoire d’une particule élémentaire.
Très vite il aura une passion : transmettre son savoir. En 1996, il créé une méthode révolutionnaire d’enseignement des sciences à l’école primaire. Ainsi né La main à la pâte , qui aujourd’hui touche près d’une école sur trois en France.
Son dernier acte public est la signature d’une tribune dans le journal Libération en août dernier. Il demandait de renoncer à la construction du réacteur à fusion nucléaire ITER, jugé hors de prix et inutilisable.
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