Thomas Pesquet : il défie à nouveau la pesanteur de la Terre

Il est accueilli comme un héros, sous les applaudissements de ses amis et collègues du centre européen des spationautes de Cologne (Allemagne). Il est un peu plus de trois heures du matin, Thomas Pesquet est encore chancelant, mais il accepte une dernière photo malgré la fatigue. Après sa première nuit de retour sur Terre, le Français va devoir se réhabituer à la gravité après une longue série de tests prévus ce samedi 3 juin. Le Français et son homologue russe ont reçu les honneurs kazakhs : costumes traditionnels, poupée russe à leur effigie.

Une traversée de l'atmosphère mouvementée

L'occasion pour Thomas Pesquet de raconter sa descente sur Terre très particulière. "Le plus impressionnant dans la descente c'est quand l'atmosphère nous freine. C'est vraiment un feu d'artifice, le bouclier thermique fond littéralement, il y a des étincelles qui partent. On a l'impression d'être comme dans un volcan en fusion", explique Thomas Pesquet. À Cologne, le spationaute a retrouvé sa compagne à l'abri des regards. Retour progressif à la vie normale pour un terrien pas comme les autres.