Un nouveau centre pour la recherche médicale

Véritable maillon entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée (c'est-à-dire le passage à l'homme), ce centre s'appuie sur des outils d'imagerie très performants.

L'idée de ce centre est de réduire le temps entre la recherche fondamentale et les essais cliniques sur l'homme pour accélérer le développement de nouveaux traitements.
_ C'est possible grâce aux différentes compétences réunies en un seul lieu.

Parmi les différents outils de prédiction de ce centre, une IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) très puissante puisqu'elle fait 7 Tesla. Alors que les IRM hospitaliers moins puissante (de l'ordre de 1, 5 Tesla) ne permettent d'étudier que des "paquets" de quelques milliers de neurones, cette IRM atteint une résolution qui lui permet de discerner l'unité fonctionnelle à l'origine de l'activité cérébrale, c'est-à-dire le neurone lui-même.

Les 100 chercheurs qui se retrouveront dans ce nouveau centre qui ouvrira ses portes en janvier prochain travaillent déjà dans des équipes de recherche qui sont disséminées dans différents centres (voir illustration ci-dessous).
_ Certains travaux débouchent déjà sur des résultats très prometteurs. C'est le cas, par exemple, d'un premier essai de thérapie génique dans la maladie de Parkinson. On est déjà passé de la "paillasse" du laboratoire au chevet du malade.

Ce travail a pris deux ans, contre quatre habituellement : c'est tout l'enjeu de MIRCen.

Bruno Rougier