Un nouveau satellite observe les précipitations en 3D
Il est désormais perché à 407 km
d'altitude. Le GPM, c'est le nom de ce satellite nippo-américain, doit observer
les précipitations de pluie ou de neige. "Jusqu'à
présent, on sait observer la surface, la forme et la vitesse de déplacement
d'un typhon, mais guère davantage. Avec le GPM, il sera notamment possible de voir
la composition intérieure des nuages, de les analyser dans leur profondeur et
de pouvoir ainsi mieux anticiper les quantités de pluie ", explique dans
une vidéo l'un des responsables japonais du projet.
Important, capital même
puisque si "l'eau dont l'humanité a besoin vient en grande partie des précipitations",
"ces
dernières sont à l'origine de nombreux désastres naturels". C'est ce
qu'explique dans un communiqué la Jaxa, l'agence spatiale japonaise associée à
la Nasa dans ce projet.
Représentation en trois dimensions
Le satellite, lancé par la fusée
japonaise H2A il y a à peine un mois, embarque deux technologies pour observer
l'intérieur de ces précipitations. Un radar de précipitations à
deux fréquences (DPR) développé par le Japon, et un dispositif d'imagerie à
micro-ondes mis au point par les États-Unis. Ils permettent, comme le montrent
les premières images, de modéliser ces précipitations en trois dimensions.
Et la Jaxa,
enthousiaste, d'expliquer : "Avec le DPR, le GPM sera en mesure d'observer de fortes
pluies dans la zone tropicale autant que des chutes de neige dans les zones de
hautes latitudes."
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