1.000 nouveaux emplois supprimés chez Alcatel-Lucent
Décidément, les mauvaises nouvelles se suivent et se ressemblent, chez Alcatel-Lucent. Depuis la fusion des deux entités, en 2006, le groupe a déjà supprimé 17.500 emplois dans le monde, dont plus de 2.000 en France.
Cette fois, c'est uniquement la France qui serait visée. Un millier d'emplois serait supprimés d'ici l'an prochain, dans les filiales Alcatel-Lucent France, Alcatel-Lucent Enterprise, le siège social et la filiale RFS (radio frequency system, l'étude et la production d'antennes de téléphonie mobile). On parle aussi des services administratifs, des services de vente, et de quelques activités industrielles, notamment à Eu, en Seine-Maritime, où sont fabriquées aujourd'hui des cartes électroniques.
Le conditionnel reste tout de même de rigueur car la direction française refuse de confirmer ou d'infirmer la nouvelle - qu'elle a annoncée par ailleurs aujourd'hui aux syndicats...
_ Tout ce que la direction indique, c'est qu'elle a lancé, voici six mois, “un programme de transformation du groupe visant à améliorer sa performance financière et à rationaliser son portefeuille produits”.
Quoi qu'il en soit, les syndicats sont aux abois. Des assemblées générales doivent se tenir sur les sites, demain. Un comité central d'entreprise est prévu, lui, entre le 20 et le 24 juillet.
Guillaume Gaven, avec agences
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