Sarkozy mis en examen : "Juridiquement, rien ne l'empêche de se présenter à la présidentielle"

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Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, au conseil national du parti, à Paris, le 14 février 2016. (JACKY NAEGELEN / REUTERS)

Le chroniqueur judiciaire de France 2 vous répondra à partir de 13h30.

Ce qu'il faut savoir

A l'issue d'une longue audition devant les juges, Nicolas Sarkozy a été mis en examen, mardi 16 février, dans l'affaire de ses comptes de campagne de 2012. Il est aussi placé sous le statut de témoin assisté dans le cadre de l'affaire des fausses factures de Bygmalion. Un nouveau coup dur pour l'ex-chef de l'Etat sur la route de la présidentielle de 2017.

Posez vos questions à Dominique Verdeilhan. Le chroniqueur judiciaire de France 2 vous répondra à partir de 13h30. 

 Son avocat se montre confiant. Mise en examen ne signifie pas forcément procès ni condamnation. Nicolas Sarkozy aime rappeler que sa mise en examen dans l'un des volets de l'affaire Bettencourt s'est terminée, à l'automne 2013, par un non-lieu, le libérant définitivement de cette affaire. Son avocat, Thierry Herzog, s'est d'ailleurs montré confiant. "Aucun fait lié au dossier Bygmalion n'a été retenu" dans les chefs d'accusation de sa mise en examen, a-t-il fait valoir. 

Des manifestations de soutien à droite. Brice Hortefeux, son plus fidèle ami, a affirmé que "son honnêteté et sa probité n'(avaient) à aucun moment été mises en cause", lors de l'émission "Preuves par trois" de Public Sénat et l'AFP. Alain Juppé, son rival en vue de la primaire à droite, a quant à lui adressé sur Twitter ses "amitiés" à l'ancien président de la République dans ces "moments difficiles".