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Des tags antisémites découverts dans plusieurs villes d'Ile-de-France

Après Saint-Ouen et Aubervilliers, c'est dans le 14e arrondissement de Paris que des tags représentant des étoiles de David bleues ont été retrouvés.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 31/10/2023 13:16 Mis à jour le 31/10/2023 14:59

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Des étoiles de David taguées sur une façade d'immeuble dans le 14e arrondissement de Paris, le 31 octobre 2023. (DR / FRANCEINFO)

Des dégradations antisémites qui évoquent la sombre période de l'Occupation. Des dizaines de tags représentant des étoiles de David ont été retrouvés sur les murs de plusieurs villes d'Ile-de-France. Après deux communes de Seine-Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine, lundi, et Aubervilliers, ce week-end, ces étoiles à six branches ont été aperçues sur les murs du 14e arrondissement de Paris, mardi 31 octobre.

31 octobre 2023. La nausée au petit matin. L'antisémitisme en bas de chez soi, sur les murs des immeubles d'habitation, sur les banques. La haine des juifs parce que juifs en plein Paris, dans un quartier tranquille du 14e arrondissement. Jusqu'où irons-nous comme ça ? pic.twitter.com/aoo7YUw2IK
— Antoine Oberdorff (@A_Oberdorff) October 31, 2023

Sur les réseaux, les communiqués des municipalités affluent. Celle de Saint-Ouen-sur-Seine a alerté, sur X, sur "la présence d'étoiles de David déposées au pochoir sur les murs de la maison d'un habitant du quartier Debain", tandis que Karine Franclet, la maire UDI d'Aubervilliers, a condamné lundi dans un communiqué "avec la plus grande fermeté ces actes ignobles".

Le parquet de Paris saisi

"Cet acte de marquage rappelle les procédés des années 1930 et la Seconde Guerre mondiale, qui ont conduit à l'extermination de millions de juifs", a dénoncé la mairie du 14e arrondissement de Paris dans un communiqué. "Le parquet est d'ores et déjà saisi", est-il précisé dans le texte.

Le parquet de Paris a bien "été avisé de la découverte d'une soixantaine d'étoiles de David taguées cette nuit sur des murs du 14e arrondissement", selon les informations de franceinfo. Le commissariat du secteur a été saisi de l'enquête pour dégradation du bien d'autrui, aggravé par la circonstance de la motivation liée à l'origine, la race, l'ethnie ou la religion. Ce délit est passible de quatre ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.