France-Israël : "Nous ne céderons rien à l'antisémitisme", affirme Emmanuel Macron avant le match
"Nous ne céderons rien à l'antisémitisme où que ce soit et la violence, y compris dans la République française, ne l'emportera jamais, et l'intimidation non plus", a déclaré Emmanuel Macron sur BFMTV, jeudi 14 novembre avant le match de football à haut risque France-Israël, auquel il se rendra au Stade de France. Nicolas Sarkozy et François Hollande, ses deux prédécesseurs, seront également présents, tout comme le Premier ministre Michel Barnier.
Selon l'Elysée, le chef de l'Etat s'est entretenu avec le président israélien, Isaac Herzog, et le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, avant la rencontre. "Le président de la République a appelé, avec chacun des deux dirigeants, à ce que ce match se déroule dans un esprit de respect et de solidarité, conformément aux valeurs du sport. Le chef de l'Etat a ensuite présenté à chacun le dispositif de sécurité mis en place et les a assurés de la mobilisation de la France pour assurer le bon déroulement du match", explique la présidence.
Le match entre la France et Israël, qui se déroule dans un contexte tendu en raison de la guerre au Proche-Orient et des récentes violences à Amsterdam en marge d'un match du Maccabi Tel-Aviv, mobilise 4 000 policiers et gendarmes. Alors que certains élus ont appelé à une annulation ou à une délocalisation du match, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a décidé de maintenir ce match au Stade de France. "La France ne recule pas car cela reviendrait à abdiquer face aux menaces de violence et face à l'antisémitisme", a-t-il justifié.
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