Attaque terroriste au Kenya : le pape défend les chrétiens d'Orient

Les célébrations habituelles du Vendredi saint ont été marquées par le soutien du pape François envers les chrétiens d'Orient, après le massacre de 148 croyants à l'université de Garissa au Kenya, tués par des Shebabs somaliens.

Dans la soirée au Colisée, où des dizaines de milliers de fidèles se sont rassemblés, des catholiques venus d'Irak, de Syrie, du Nigeria, ou d'Égypte, ont porté la croix, symbolique de la souffrance de Jésus avant sa crucifixion.

Un message destiné à la communauté internationale

Le pape a voulu ainsi délivrer un message aux fidèles, mais surtout à la communauté internationale, coupable selon le Vatican, d'indifférence. "Nous voyons encore aujourd'hui nos frères persécutés, décapités et crucifiés devant nos yeux et souvent avec notre silence complice, pour leur foi", a-t-il déploré face aux fidèles.

L'an passé, le pape s'était déjà prononcé en faveur d'une action collective en Irak pour stopper les jihadistes.