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Campagne pour "une contraception choisie"

Un nombre d’IVG qui ne diminue pas, des méthodes contraceptives encore trop souvent méconnues… Le gouvernement lance une campagne pour promouvoir une meilleure contraception.
Article rédigé par franceinfo
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Pilule, stérilet, implant, patch contraceptif... les moyens sont nombreux mais souvent méconnus ou insuffisamment utilisés. Beaucoup d'a priori et d'idées reçues persistent encore.

Le gouvernement lance donc une campagne pour une « contraception choisie ». Objectif : réduire le nombre d'interruptions volontaires de grossesse. Quarante ans après la loi Neuwirth légalisant la contraception, la France connaît une situation paradoxale. Le taux de contraception y est l'un des plus élevés au monde : moins de 5% des femmes n'utilisent aucune méthode contraceptive. Mais le nombre d'interruptions volontaires de grossesse reste stable et élevé, autour de 200.000 par an.

"La contraception n'est pas un acte mécanique et consumériste. Elle doit être choisie, adaptée, réfléchie » explique la ministre de la santé Roselyne Bachelot. Une "norme médicale contraceptive" s'est peu à peu imposée, les médecins privilégiant la méthode qu'ils jugent la plus efficace, et qui n'est pas forcément la mieux adaptée au mode de vie des femmes, comme la pilule, au détriment du stérilet.

La campagne sera diffusée à la radio, à la télé et au cinéma, pendant trois semaines. Elle est ciblée plus particulièrement sur les jeunes et les femmes les plus vulnérables. La campagne s'adresse aussi aux très jeunes, une brochure "questions d'ados" sera diffusée via les réseaux associatifs, lieux de loisirs et infirmières scolaires. Mais la ministre s’oppose à la gratuité de la contraception pour les jeunes, recommandée en décembre 2006 par le Haut conseil de la population et de la famille.

Un site internet présenta aussi la campagne. Une plate-forme téléphonique est à disposition : 0 800 235 236.

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