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Conflit étudiant : entre dialogue et blocage

Au lendemain de manifestations qui ont rassemblé 25.000 personnes dans toute la France, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, appelle les étudiants à se montrer responsables. A part l’Unef, les autres syndicats étudiants veulent poursuivre le blocage…
Article rédigé par franceinfo
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"Je fais appel à leur sens des responsabilités, le blocage n'est jamais la solution, la violence n'est jamais la solution", a-t-elle dit sur notre antenne. La ministre a qualifié la loi sur l'autonomie des universités, qui suscite protestations et manifestations depuis près d'un mois, de "socle vital pour que l'argent que nous allons investir, ces 15 milliards d'euros, soient bien dépensés et soient dépensés vite pour la réussite des étudiants".

L'Unef, premier syndicat étudiant, a estimé qu'il avait obtenu des "avancées importantes" lors d'une rencontre avec Valérie Pécresse hier. Il a appelé les assemblées générales dans les universités "à prendre en compte ces avancées".

Plusieurs autres organisations, comme la Coordination étudiante ou l'Union des étudiants communistes, maintiennent en revanche leur appel à la mobilisation pour le retrait de la loi qui fait une plus grande place au financement privé des universités.

Pour SUD-Etudiant, les mesures annoncées hier par la ministre, "ne remettent en cause ni l'existence, ni l'esprit de la LRU : mise en concurrence des universités, des étudiants et des personnels, soumission de l'université aux intérêts économiques, et nouvelle attaque contre la démocratie universitaire". "Nous appelons donc à poursuivre et amplifier la mobilisation", dit le syndicat dans communiqué.

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