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Daech en Syrie : un Français sur la liste noire américaine

Un Français de 34 ans fait partie de la liste de 12 personnes établie par le département d'Etat américain comme des "terroristes combattants étrangers". Salim Benghalem, originaire du Val-de-Marne, est décrit comme un homme extrêmement dangereux qui aurait procédé lui-même à plusieurs exécutions pour le compte de l’organisation terroriste Daech.
Article rédigé par Elodie Guéguen
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (© capture d'écran/US Département of State)

Un Français sur la liste noire du Département d'Etat américain. Ce dernier a mis à jour le 24 septembre sa liste des "Specially Designated Global Terrorists" (Terroristes mondiaux spécialement désignés) qui sont activement recherchés et menacent la sécurité des Etats-Unis. Cette mise à jour cible principalement l'organisation terroriste Daech. Elle comporte deux groupes terroristes et dix personnes physiques et parmi elles, un Français, Salim Benghalem.

Agé de 34 ans, il est décrit comme un homme extrêmement dangereux qui a lui-même procédé à des exécutions en Syrie. Selon la note du Département d'Etat, "Salim Benghalem est un extrémiste français basé en Syrie et membre ISIL (nom pour Daech en anglais), qui effectue des exécutions au nom du groupe. Aujourd'hui, Benghalem fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen en raison de ses activités en faveur des ISIL".

Condamné en 2007 pour une tentative de meurtre

Originaire de Cachan dans le Val-de-Marne, Salim Benghalem n’est pas inconnu pour la justice française. En 2007, cet ancien animateur a été jugé par la cour d’assises de Créteil pour une tentative de meurtre sur fond de rivalités entre quartiers. Salim Benghalem avait été condamné à onze ans de réclusion. Mais il serait sorti de prison au bout de trois ans. 

Est-ce durant cette période qu’il se serait radicalisé avant de partir faire le Djihad en Syrie. Interrogé par nos confrères du Parisien /Aujourd’hui en France , l’avocat de Salim Benghalem ne reconnaît pas son client dans le portrait qu’en font aujourd’hui les Etats-Unis. Selon  Me Forster, Salim Benghalem n’était ni violent ni marginal. C’était un jeune musulman pratiquant mais pas un extrémiste.

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